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Laissez-passer

Réalisation Bertrand Tavernier
Avec Jacques Gamblin, Denis Podalydès, Charlotte Kady, Marie Desgranges, Ged Marlon, Philippe Morier-Genoud, Laurent Schilling, Maria Pittaresi, Christian Berkel, Richard Sammel, Marie Gillain
2001 – 170 minutes
Berlin 2002: Silberner Bär für die beste Filmmusik Silberner Bär
für den besten Darsteller an JACQUES GAMBLIN
Il n'y a rien de plus beau que les histoires vraies! A Paris, le 3 mars 1942, sous l'Occupation allemande, deux hommes voient leurs destins se croiser et s'entremêler. D'un côté, Jean-Devaivre, un assistant-metteur en scène, trouve le moyen de camoufler ses activités clandestines de résistant en travaillant pour la Continental, une firme cinématographique allemande dirigée par le Docteur Greven et qui produit des films français depuis 1940. De l'autre, Jean Aurenche, un scénariste-poète, refuse de travailler pour les Allemands et s'engage par la plume dans une lutte héroïque contre l'envahisseur nazi. Le film le plus personnel de Tavernier ? Pour le journaliste Jean-Claude Raspiengeas qui a suivi pendant près de quatre ansBertrand Tavernier pour écrire sa biographie, „Laissez-passer“ est le film le plus personnel de Tavernier. Il disait que c'était Coup de torchon mais moi je pense que c'est celui-là. Il boucle tous ses thèmes. C'est un film qui est une dette de reconnaissance permanente, une déclaration d'amour à ses aînés. Un projet ambitieux! Laissez-passer est le film qui possède le plus gros budget (104 millions de francs) parmi les oeuvres de Bertrand Tavernier. Il a également dépassé le record de Capitaine Conan: il y a 115 rôles parlants contre 98 dans Capitaine Conan.
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